Méditation

Reprise des ateliers "Yoga et Méditation" dès la rentrée 2024/2025
une fois par mois à la salle de "Yoga et Plus" au 9 Rue de l'Etoile à Bar le Duc.
Dates à confirmer. Plus d'infos: 
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La méditation fait intégralement partie du YOGA: cheminer de l'expérience posturale (asana),
équilibrée par l'art du souffle (pranayama), vers le silence intérieur et l'état de présence.

 

« Le mot MEDITER ne signifie pas seulement : examiner, observer, réfléchir, interroger, soupeser.
Il a aussi, en sanskrit, un sens plus profond : celui de DEVENIR. »
Krishnamurti.

 "La méditation consiste à être conscient de chaque pensée,
de chaque sentiment ; à ne jamais les juger en bien ou en mal,
mais à les observer et à se mouvoir avec eux. 

En cet état d'observation,
on commence à comprendre tout le mouvement du penser et du sentir. 
De cette lucidité naît le silence."
Jiddu Krishnamurti

La méditation est en fait un processus mental qui implique l’attention concentrée, ou la conscience calme, appelée aussi État d’ici et maintenant. Il existe de nombreuses formes ou styles de méditation. Méditer sur un objet en particulier ou sans objet… On peut les classer en objets externes, comme la nature ou en objets internes comme le corps, le souffle, les émotions, ou la nature de l’esprit, ou encore en thèmes philosophiques ou religieux comme le dharma des bouddhistes ou la santé des laïcs.

Méditation

Qu’est ce que la Méditation ?

La méditation est une activité universelle qui n’est pas limitée à la culture orientale : méditer est un mot français, voici le sens défini par le dictionnaire : « réfléchir, penser profondément sur un sujet ».

Il ne s’agit donc pas de se vider de ses pensées, de s’isoler, mais d’une attitude de l’esprit qui implique l’intellect de manière exigeante.

C’est un processus long et rigoureux opéré par l’esprit au moyen de l’intellect.

Les termes gom en tibétain signifie  littéralement « se familiariser avec ». La familiarité comme la connaissance intime d’un objet.

Dhyana en sanskrit indique aussi une réflexion profonde sur un objet.

Ce mot méditation a, en Yoga, un second sens que nous pouvons traduire par "contempler", qui signifie « observer un objet très attentivement avec une application très profonde de l’esprit ».

*Pensez à votre méditation comme un arbre que vous devez arroser chaque jour - pas trop, mais pas trop peu non plus !!……

*Cultivez la bonne motivation : pour quelle raison ? La santé, l’intégrité, le calme du mental, la clarté, le développement spirituel, la recherche de l’éveil spirituel …

*Ne forcez jamais sur la durée, si celle-ci créée un conflit en vous…

*Assurez vous que votre méditation contient bien toujours un élément de vigilance, si vous dérivez vers un espace confortable, c’est que vous rêvassez, vous ne méditez plus !!

*Restez vigilant, mais détendu et ne vous encombrez pas d’espérances, ne vous attendez pas à ce que cette méditation soit merveilleuse et unique !!

*Restez simplement sans attente, sans objectif et sans but et c’est seulement là, lorsque le désir de prendre, d’atteindre, d’obtenir s’estompe et disparaît, que les joyaux apparaissent et que vous recevez ce qu’il y a à recevoir,

* Soyez prêt-e à pratiquer YOGA et MÉDITATION pour le reste de votre vie.

Un arbre ne pousse pas en une nuit.

Sur la voie yoguique, Tout effort n’est jamais perdu……

Comment apprendre à méditer ?

L’Elixir de la méditation :

En méditant, on s’élargit. En s’élargissant, on fait des découvertes. On retrouve des dimensions de soi perdues, ou enfouies profondes. L’esprit se clarifiant, on devient, si tel est le but, de meilleurs gestionnaires de notre vie, plus efficaces dans nos entreprises, dans nos relations en général. Moins réactif, plus maître de soi, l’on perd moins de temps. Le temps « perdu » à méditer est ainsi rendu au centuple.

Méditer , c’est comme voyager en étant son propre guide. Personne ne peut voyager à votre place. Vous ne pouvez trouver que par vous-même, et non par quelqu’un d’autre. Quoi qu’il en soit, laissez agir l’élixir de la méditation.

Au niveau physique la méditation stimule la partie parasympathique du système nerveux, ce qui influe sur les mécanismes réparateurs du corps et les défenses immunitaires.

Méditer diminue la pression artérielle, les battements du cœur ralentissent, la capacité pulmonaire augmente, tous les muscles se détendent, on gagne en calme , ce qui permet de modifier la manière dont on gère nos émotions.

Au niveau psychique, elle modifie le fonctionnement cérébral en activant plus facilement la zone de notre cerveau en rapport avec la gestion des pensées positives, il se branche alors sur le mode des ondes gamma qui indiquent une plus grande cohérence du fonctionnement cérébral.

Au niveau pratique : La méditation fait partie d’un processus en lui-même indissociable : concentration (dharana), méditation (dhyana) et libération (samadhi). C’est le même mouvement qui en s’intensifiant change de nom.

Au cours de la concentration vous cherchez à maintenir votre attention, avec le minimum d’effort, sur un symbole, un objet, comme par exemple la flamme de la bougie, à l’exclusion de toutes autres pensées ou images. Mais très rapidement des pensées, des images étrangères arrivent.

Le mental passe d’une idée à l’autre en permanence, c’est une véritable sarabande qu’il semble impossible d’arrêter. Vous êtes obligés, de ramener sans cesse votre attention sur la lueur de la flamme. De ce fait, vous faites un effort de volonté et de vigilance pour maintenir votre concentration…

Au bout de plusieurs minutes, le mental se calme, les images et les pensées sont moins nombreuses, l’attention se maintient plus facilement sur l’objet, la concentration s’intensifie. Mais vous êtes toujours conscientes de votre environnement……

Lorsqu’il n’y a plus de pensées, d’images étrangères, plus aucunes interférences pendant plusieurs minutes, et que la concentration se maintient, d’elle-même, sans effort, dans un flux continu, sans interruption, les yeux ouverts ou fermés : c’est la méditation.

Toute référence avec l’extérieur cesse, vous n’êtes plus conscients de l’environnement, vous êtes hors de la conscience habituelle, hors du mental, de l’égo, du connu. Un seul mouvement, une seule pensée et la méditation s’arrête !!

Au fur et à mesure de la pratique régulière de cette technique, l’imprégnation est de + en + complète, lorsqu’elle est totale, c’est le Samadhi. On dit qu’il y a union entre le symbole et le méditant, il y a alors fusion entre le spectacle et le spectateur.

Comment commencer ?4041431222 951c0cfe6a

Préparer l’Assise :

Laissez votre buste se poser de manière redressée sur votre bassin. Que vous ayez choisit une chaise, un coussin ferme, ou un petit banc… dans tous les cas, vous devez tenter de redresser votre dos et de tenter de maintenir votre colonne vertébrale la plus droite possible !

Découvrons l’Art subtil de la position assise sans bouger, ou « Comment mettre un serpent dans une tige de bambou »…

Imaginons que vous soyez un serpent qu’on a placé à l’intérieur d’un bambou. A chaque fois que vous essayez de bouger, vous vous heurtez aux parois de cette étroite demeure !!

De la même façon ; rester assis dans une position donnée, le corps immobile ou presque, revient à se trouver dans ce tube de bambou qui vous renvoie chaque impulsion, chaque mouvement d’inattention.

Vous comprenez alors combien votre corps est agité- et votre esprit, hyperactif ; est à l’origine de votre agitation corporelle. Il faudrait que je me gratte là, ou je devrais téléphoner à un tel, ou j’irais faire cette course.

À chaque projet ou intention correspond une impulsion qui traverse les muscles et la peau…

Ce constat étant fait, nous pouvons en déduire qu’il est important d’apaiser le mental pour apprécier l’immobilité et inversement restons immobile pour trouver la paix intérieure…

Ces instructions pour se préparer à l’assise immobile, n’ont pas pour objectif de vous transformer en pierre, pas plus que le bambou de transformer le serpent en tige !

Sachez que vous bougerez tant que vous serez en vie. Le but est de vous asseoir avec l’intention de rester immobile et d’observer ce qui se passe.

Le Bouddha utilisait la métaphore du luth : trop tendues les cordes cassent, trop lâches elles sont injouables !

Si vous êtes trop tendu, vous terminerez votre assise méditative dans un état lamentable et si vous bougez sans cesse, vous n’arriverez jamais à vous concentrer et à apaiser suffisamment votre esprit pour tirer un quelconque bénéfice de votre séance.

Si vous pensez aux postures préconisées dans les principales traditions spirituelles du monde, constatez qu’elles ont en commun la stabilité inébranlable d’une montagne ou d’un arbre…

Il nous reste à vous souhaiter "Bonne Pratique"!